Orages d'été
Durant l'été 2001, une anecdote peu anodine toucha les Angles. Ce jeudi 26 juillet 2001, le ciel avait décidé de tomber sur la tête des Anglois.
Un orage d’une rare violence s’abattit sur la station. Il dura facilement une paire d’heures et sans interruption ou accalmie. Longue averse, coups de tonnerre assourdissants, très souvent renchéris par le paratonnerre du clocher, coupures de courant – classiques – par une telle intempérie, ciel continuellement lumineux par les éclairs incessants déchirant le crépuscule orageux. Un tel événement n’avait pas frappé les Angles depuis fort longtemps si ce n’est jamais !
De mémoire d’anglois on parlait de quelque chose d’unique. Il le fut dans un certain sens puisque certains de ses dégâts furent visibles en sortant de nos abris. La première des visions fut de voir la montagne balayée par un torrent de boue.
Le « mur » principale victime parmi tant d’autres pistes, encaissait le coup, canalisations arrachées, drains affaissés… Une saignée estimée à près de 10 000 m3 de terre éboulée. Des travaux imprévus furent nécessaires et malgré tout non négligeables puisque la piste était devenue impraticable.
Ce type d’intempéries commençait peu à peu, à devenir une habitude en haute montagne. Les différents bouleversements climatiques, avec notamment la hausse des températures (plus de 4°C gagné en moyenne sur une quinzaine d’années) modifiaient quelque peu le visage des Angles. Ce même orage, avec certes moins de violence, revint rendre visite au village le 4 août 2008. Les hivers comme les étés sont sans cesse menacés par de tels ouragans de panique. Il n’est plus impossible après une pluie estivale de rentrer de sa promenade, la besace remplie d’escargots ! C’est vous dire !
Néanmoins la réfection du « mur » fut prête avant l’ouverture de la saison 2001
Un orage d’une rare violence s’abattit sur la station. Il dura facilement une paire d’heures et sans interruption ou accalmie. Longue averse, coups de tonnerre assourdissants, très souvent renchéris par le paratonnerre du clocher, coupures de courant – classiques – par une telle intempérie, ciel continuellement lumineux par les éclairs incessants déchirant le crépuscule orageux. Un tel événement n’avait pas frappé les Angles depuis fort longtemps si ce n’est jamais !
De mémoire d’anglois on parlait de quelque chose d’unique. Il le fut dans un certain sens puisque certains de ses dégâts furent visibles en sortant de nos abris. La première des visions fut de voir la montagne balayée par un torrent de boue.
Le « mur » principale victime parmi tant d’autres pistes, encaissait le coup, canalisations arrachées, drains affaissés… Une saignée estimée à près de 10 000 m3 de terre éboulée. Des travaux imprévus furent nécessaires et malgré tout non négligeables puisque la piste était devenue impraticable.
Ce type d’intempéries commençait peu à peu, à devenir une habitude en haute montagne. Les différents bouleversements climatiques, avec notamment la hausse des températures (plus de 4°C gagné en moyenne sur une quinzaine d’années) modifiaient quelque peu le visage des Angles. Ce même orage, avec certes moins de violence, revint rendre visite au village le 4 août 2008. Les hivers comme les étés sont sans cesse menacés par de tels ouragans de panique. Il n’est plus impossible après une pluie estivale de rentrer de sa promenade, la besace remplie d’escargots ! C’est vous dire !
Néanmoins la réfection du « mur » fut prête avant l’ouverture de la saison 2001
La tempête Klaus
Le 24 janvier 2009, 10 ans après la terrifiante tempête en veille de l’an 2000, « Klaus » défigura pour longtemps le visage du sud-ouest de la France.
Elle traversa telle une boule de feu faisant sa route, les forêts capcinoises en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire.
Les cimes de Formiguères, les hauts plateaux de Puyvalador, la forêt de la Matte, payèrent un lourd tribu.
Triste vision au lendemain de cette catastrophe. Ce dimanche, curieusement le temps était au beau fixe. Une douceur printanière étrange se saisissait des lieux. Le soleil catalan retrouvait ses couleurs et découvrait de sa lumière les stigmates des plaies à jamais laissées.
Elle traversa telle une boule de feu faisant sa route, les forêts capcinoises en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire.
Les cimes de Formiguères, les hauts plateaux de Puyvalador, la forêt de la Matte, payèrent un lourd tribu.
Triste vision au lendemain de cette catastrophe. Ce dimanche, curieusement le temps était au beau fixe. Une douceur printanière étrange se saisissait des lieux. Le soleil catalan retrouvait ses couleurs et découvrait de sa lumière les stigmates des plaies à jamais laissées.